crédit photos Cécile Dubart
Avec le train du ciel, et pour son second opus, le Luxtucru orchestra s’embarque avec fougue vers des horizons nouveaux, en biais , en l’air, de travers, et toujours à fond !
En chef de bord, Kurt Weill, à qui l’on doit le ton et le nom de cette aventure : deux de ses mélodies constituent l’ axe de l’envolée , un voyage vers un ailleurs rêvé et utopique (Youkali) , et la recherche mystique et grandiloquente de la locomotive idéale pour conduire la petite troupe ( Le train du ciel).
Alors tout naturellement (dans une logique Luxtucru) , rejoignant les conseils avisés des guides touristiques , les musiciens se laissent tenter par de nombreux détours pittoresques: changement de quai pour rejoindre le “900 hundred miles blues” de Colette Magny , arrêt inopiné en plein summer time le long des voies ferrées, on croise un petit bal perdu,on s’arrête ? on ne se souvient plus…on croise monsieur de Lully, Passacaille! , retour en 2016, avec à la main une valise à roulettes empruntée à Albert Marcoeur…belle invention ….
Le train du ciel c’est tout ça, la légèreté d’un petit air qu’on siffle à un train d’enfer.
Avec ironie, bonne humeur, plaisir, envie , sérieux, mais aussi avec ….
Florence Pavie ( piano, ukulele), Hélène Fouchères ( violon, scie musicale, trombone ) , Elisa Joglar ( violoncelle , kazou) , Anne Briset ( percussions diverses, claquettes, contrebasse ) Marie Fraschina ( voix, cochon alto)
Créé en 2015, ce spectacle a séduit de nombreux spectateurs en Bourgogne ( l’arrosoir Jazz Club et l’auditorium de Chalon sur Saône, la salle Jean Genet à Couches, le théâtre des Tilleuls de Saint Gengoux le National, la Tuilerie de Saint Boil, le syndicat des mineurs de Montceau les Mines … )Le train était parti à toute vitesse et c’est aujourd’hui , après deux années de voyage, que les musiciens ont pris le temps de s’arrêter et de peaufiner leur monture, grâce aux conseils avisés et bienveillants de Cécile Jacquemont. Ce n’est pas un nouveau Train du ciel , de même que , malgré tous les changements de nom de sigle et de slogans, la SNCF reste la SNCF. Et OUI.
C’est un train qui assume mieux ses couleurs, ses velours, ses noirceurs, ses fauteuils brinquebalants et ses roues grinçantes, un ciel plus bleu , plus rouge , plus brumeux ( un gros travail de lumière a été effectué lors de cette remise en voie) et un équipage mieux préparé à se donner à fond pour le bien-être de tous les voyageurs. On a remis de l’huile, de l’oxygène, du feu, de la fumée, remonté la pendule... les nuages sont bien accrochés, le train peut s’envoler.
C’est un train qui assume mieux ses couleurs, ses velours, ses noirceurs, ses fauteuils brinquebalants et ses roues grinçantes, un ciel plus bleu , plus rouge , plus brumeux ( un gros travail de lumière a été effectué lors de cette remise en voie) et un équipage mieux préparé à se donner à fond pour le bien-être de tous les voyageurs. On a remis de l’huile, de l’oxygène, du feu, de la fumée, remonté la pendule... les nuages sont bien accrochés, le train peut s’envoler.
Destinations :
K.Weill Les filles de Bordeaux ,Le train du ciel, Le grand Lustucru, Youkali
A.Marcoeur les valises à roulettes
Marino Marini Volare
Bourvil/ Verlor/Nyel Le petit Bal perdu
G.Gershwin Summertime
C.Magny 900 miles blues
Aznavour/Roche Départ express
A.Piazzola/ Tango da primavera
J.Rebotier/ litanie du dire et du faire
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J.Rebotier/ litanie du dire et du faire